L’étude des langues vivantes étrangères contribue à la formation intellectuelle et à l’enrichissement culturel de l’individu. À ce titre, elle a plus particulièrement vocation à :
- favoriser la connaissance des patrimoines culturels des aires linguistiques étudiées,
- susciter le goût et le plaisir de la pratique de la langue,
- donner confiance pour s’exprimer,
- former les étudiantes, étudiants ou les stagiaires à identifier les situations de communication, les genres de discours auxquels ils sont exposés et qu’ils doivent apprendre à maîtriser,
- favoriser le développement d’une capacité réflexive,
- développer l’autonomie,
- préparer les étudiantes et étudiants à la mobilité professionnelle.
Cette étude contribue au développement des compétences professionnelles attendues de la personne titulaire du BTS Support à l’action managériale. Par son positionnement au sein des organisations, la personne titulaire du diplôme est en relation avec les partenaires de l’organisation, de ce fait la qualité de sa communication en langue vivante étrangère est déterminante. En effet, au sein même de l’organisation, la personne titulaire du diplôme peut échanger avec d’autres collaboratrices et collaborateurs d’origine étrangère. Que ce soit avec des partenaires internes ou externes à l’organisation, la personne titulaire du diplôme doit en outre tenir compte des pratiques sociales et culturelles de ses interlocutrices et interlocuteurs pour une communication efficace.
La consolidation et le développement de compétences de communication générale et professionnelle dans deux langues vivantes étrangères, dont l’anglais, sont donc fondamentaux pour l’exercice du métier.
Dans chaque langue, on s’attachera donc à développer les compétences de compréhension et de production à l’écrit (comprendre, produire, interagir), mais également les compétences orales (comprendre, produire, dialoguer), tout en satisfaisant les besoins spécifiques à l’utilisation de la langue vivante dans l’exercice du métier par une inscription des documents supports et des tâches dans le domaine professionnel et dans l’aire culturelle et linguistique de référence.
Les niveaux à atteindre sont les suivants :
- Langue vivante étrangère A : niveau B2 du CECRL
- Langue vivante étrangère B : niveau B1 du CECRL
pour les activités langagières suivantes :
- compréhension de documents écrits,
- production et interaction écrites,
- compréhension de l’oral,
- production et interaction orales.
Cadre européen commun de référence (CECRL) :
Le niveau B1 est défini de la façon suivante :
Une élève ou un élève devient capable de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie quotidienne. Elle ou il est en mesure dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue est parlée, de produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers. Elle ou il peut relater un événement, décrire un espoir ou un but et
exposer brièvement un raisonnement.
Le niveau B2 est défini de la façon suivante :
Une élève ou un élève peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Elle ou il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l’un ni pour l’autre. Elle ou il peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.
Contenus
La prise en compte de la langue vivante étrangère dans le champ professionnel nécessite d’aller bien au-delà d’un apprentissage d’une communication utilitaire réduite à quelques formules stéréotypées dans le monde économique ou au seul accomplissement de tâches professionnelles. Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel (écriture des dates, unités monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure, code vestimentaire, modes de communication privilégiés, gestuelle, etc.), la connaissance des pratiques sociales et des contextes culturels au sein de l’organisation et de son environnement constitue un apport indispensable pour la personne titulaire du diplôme.